Votre communication interne permet à votre personnel de s’approprier les enjeux, objectifs et contraintes liés à l’activité d’entretien et spécifiques à votre structure.
Tout en entretenant vos atouts actuels, vous pouvez en profiter pour renforcer votre communication externe, en vous appuyant notamment sur votre personnel de terrain. Reportez-vous aux sections 5.3 et 6.2 ci-dessous.
Communication externe
L’évolution actuelle des paysages urbains est en partie liée à la diminution du recours aux produits phytosanitaires. Les nouvelles pratiques, répondant à des objectifs de gestion en mutation, sont parfois mal perçues. Cela peut avoir des répercutions importantes sur le travail fourni par vos équipes :
en compliquant la tâche du personnel de terrain, très exposé aux réactions des usagers/clients,
en mettant en péril la direction prise par les équipes techniques et en remettant en question leurs compétences auprès de leur hiérarchie.
Afin de s’armer contre ces incompréhensions, il est nécessaire de disposer d’un projet de communication construit, sur ce thème qui constitue un élément crucial de la communication des gestionnaires.
La Galerie Acceptaflore a pour but d’accompagner les gestionnaires dans leurs projets de communication sur la réduction du désherbage et l’acceptation de la flore spontanée. Elle contient des messages et initiatives mis en œuvre et portés par les acteurs professionnels du secteur. Affiches, expositions, événements : autant d’idées qui pourront vous aider à étoffer vos actions.
Former le regard des usagers est une chose, mais une partie des contraintes de terrain et des potentialités d’un lieu est liée à la qualité de sa conception. Il est donc important d’anticiper (lorsque c’est possible) la gestion d’un site lors de sa conception, et de communiquer dès que possible sur son identité visuelle. La relation entre concepteur et gestionnaire d’un espace paysager peut nécessiter une animation spécifique. Le Guide de conception écologique des espaces publics paysagers, publié par Plante & Cité, reprend les notions essentielles de planification d’un projet de paysage et de concertation entre acteurs.
Les signes de qualité (labels, chartes, certifications…) peuvent être des outils intéressants de communication externe. L’expérience montre que l’intérêt d’un label réside dans l’utilisation qu’on en fait, les meilleurs résultats étant atteints lorsqu’ils sont à la fois outils de management et de communication. Ainsi, tout en canalisant les équipes en « mode projet » vers un objectif motivant, les signes de qualité offrent l’opportunité de montrer de quoi le gestionnaire est capable en mettant en valeur événements, infrastructures, réalisations originales ou pratiques exemplaires.
Le résumé vidéo de la journée de conférences sur les labels organisée par le CNFPT en 2014 (voir en 6.1),
A titre d’exemple, la ville de Paris a mis en place pour certains sites un « carnet d’intentions paysagères » (voir la fiche technique de Plante & Cité à ce sujet, 2015). Ce document comporte le schéma directeur de l’aménagement paysager souhaité par le concepteur, accompagné de recommandations concernant l’entretien pour conserver les ambiances et les vues pendant la vie du site. Ce carnet constitue un outil intéressant pour faciliter la transmission d’un jardin depuis le conducteur d’opération vers le gestionnaire.