Votre matériel est adapté aux tâches que vous devez réaliser, il est en bon état et disponible en nombre suffisant.

Dans ce cas, il importe d’entretenir cet atout. La mise en place d’une maintenance préventive associée à une politique d’achats raisonnée est recommandée : le matériel doit rester en bon état (révisions, entretien…) et en nombre suffisant. Il doit aussi suivre l’évolution de vos pratiques et de la réglementation, tout en garantissant des conditions de travail optimales. Reportez-vous à la section 7.

• Assurez-vous que l’entretien ou la réparation du matériel soient intégrés dans les tâches officielles d’un ou des salariés avec du temps dédié, et ne soient pas liés à des styles personnels de travail. Cela peut être formalisé via les fiches de poste.
• Assurez-vous de la formation des agents à faire remonter les informations concernant l’état du matériel, le niveau de stock des consommables, les besoins spécifiques en matériel. Reportez-vous aux sections 5.3 et 6.1.
• Renforcez et entretenez la planification du désherbage et la connaissance de votre territoire / de vos sites d’intervention.

Il arrive que le matériel vous fasse défaut : l’outil choisi peut ne pas être adapté à la tâche à réaliser, ou occasionnellement indisponible. Les propositions suivantes pourront vous aider à mieux maîtriser les choses.

• Planifier le désherbage : une dimension de la planification relève de l’organisation du travail (Reportez-vous à la section 5). Un autre aspect passe par la formalisation des objectifs et modes de gestion, dans l’espace et dans le temps. Pour les collectivités, des outils tels que plan de désherbage ou plan de gestion différenciée pourront être un soutien précieux.
• Un inventaire du matériel et des consommables, tenu à jour, est un outil important dans les structures de toutes tailles. On y notera les caractéristiques et le nombre des outils et matériels disponibles, ainsi que leur état. On pourra également y trouver, en fonction des situations :
  • le plan de maintenance,
  • la disponibilité (pour les engins mutualisés par exemple),
  • le lieu de stockage,
  • le besoin d’agrément ou de certification pour les manipuler,
  • une mention sur la pertinence du matériel pour un usage donné,
  • les lieux, chantiers, codes qualité (en cas de gestion différenciée) pour lesquels ils sont utilisés.
• La concertation interne est un moyen efficace s’il est bien utilisé pour faire émerger les besoins matériels, les besoins en formation et les éventuels problèmes et dysfonctionnements rencontrés sur le terrain. Reportez-vous à la section 5.3.
• Il pourra être nécessaire d’adapter la disponibilité du matériel. C’est-à-dire réfléchir les lieux de stockage, ou réaliser un planning de mobilisation.
• Il convient également de revoir régulièrement la politique d’achats et de maintenance avec toutes ces questions en tête. On pourra ainsi prendre en compte le taux de mobilisation des appareils, la durée de vie des matériels… En lien avec les types et quantités de surfaces à entretenir, le type d’entretien à réaliser, l’évolution des pratiques, les risques professionnels.
• L’examen critique des besoins permettra de ne pas s’enfermer dans un type de matériel : organiser régulièrement une concertation interne autour de la question « De quoi a-t-on réellement besoin ? ».